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Vice de Printemps, Folie sauvage … 3 ans !

Dernière mise à jour : 23 mars 2021

On éteint les lumières, on chante joyeux anniversaire et QUE LA FETE CONTINUE !!!


Nostalgie. Le BBCBLDVM (bar bio / concert / boîte / lieu de vie / marseillais) a bien grandi et fête ses trois ans d’existence. On pourrait dire que trois ce n’est pas grand-chose. En réalité, trois ans c’est la découverte du monde, l’apprentissage, le développement, les débuts de la construction et l’épanouissement… Il s’en est passé des soirées mémorables, de superbes rencontres, des shows inouïs, des ateliers enchantés, des sets enflammés…


Sais-tu aussi que ce lieu mythique de la belle de mai cachent en ses murs de nombreux secrets… ? L’équipe du Chapiteau à fait le point sur le passé et a enquêté pour toi ! Aujourd’hui, on te dit tout.


La belle de mai – un quartier historique !


Dans les années 1860 la Manufactures des Tabacs située rue Sainte était le premier employeur de la ville de Marseille et la deuxième manufacture la plus importante de France. C’est précisément en 1868 que l’entreprise a déménagé dans un immense espace que vous connaissez tous, l’actuelle Friche - La belle de mai.


Les bâtiments ont été conçu d'après les plans de Désiré Michel, dans le quartier Belle de mai à proximité de la raffinerie de sucre Saint Charles. L’entreprise employait plus de 1300 personnes, pour la plupart des femmes du quartier, qui produisaient à la main, cigares, et cigarettes.




L’année 1868 est pour la ville de Marseille, porte de l’Orient et premier port colonial de France, celle de l’apogée économique. Le 3e arrondissement était l’un des plus dynamique, les magasins y étaient fréquentés, et tous les commerces prospères ! La vie de quartier très marquée et le tissu associatif riche.


Malheureusement, la manufacture se spécialise dans la production de cigarette Gauloise et Gitanes, mais la mode est au tabac blond… La marchandise produit ne se vend plus aussi bien et la manufacture est contrainte de fermer ses portes. En 1990 les 12 hectares de bâtiments sont désormais vides et l’ancienne usine devient l’une des plus grandes friches industrielles urbaines de France.


Cet ensemble architectural imposant est l'une des dernières traces d